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Institut Jacques Delors - L'Europe et l'asile : d'un espace de protection à u... - 0 views

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    En octobre 1999, à Tampere en Finlande, les chefs d'État ou de gouvernement européens posaient les jalons de la politique européenne de l'asile. Ils y affirmaient les principes structurant de cette politique à savoir « le droit absolu de demander l'asile », « l'application intégrale et globale de la Convention de Genève » et le respect du « principe de non-refoulement ». Presque 22 ans après, les espoirs forgés en Finlande ont disparu. Lorsque le président de la République française a annoncé le 16 août 2021 « la déstabilisation de l'Afghanistan risque également d'entraîner des flux migratoires irréguliers vers l'Europe (…) Nous devons anticiper et nous protéger contre des flux migratoires irréguliers importants qui mettraient en danger ceux qui les empruntent, et nourriraient les trafics de toute nature », il n'a pas seulement, tout comme ses prédécesseurs, renié les engagements de Tampere au regard du droit d'asile, il a aussi validé un glissement à l'œuvre depuis des années faisant du contrôle des flux migratoires l'axe central des politiques nationales et, par conséquent, de la politique européenne. Pour le dire simplement, les dirigeants européens sont passés en moins de 20 ans de l'objectif de construire un espace européen de protection, pour les personnes fuyant les guerres et les persécutions, à la construction d'un espace protégé, basé sur le renforcement toujours plus important de la frontière extérieure et la tentation de transférer aux pays tiers la gestion des migrations sans toujours considérer la part déjà prise par ces pays dans l'accueil des populations déplacées. Comment en sommes-nous - collectivement - arrivés là ? Plusieurs éléments peuvent, sans prétendre à l'exhaustivité, l'expliquer. Tout d'abord, le développement en parallèle des politiques d'asile et de gestion des frontières a abouti à un paradoxe qui perdure. Les États européen
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Défenseur des droits - Avis aux parlementaires - L'intégration compromise par... - 0 views

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    La politique d'intégration devant « favoriser l'accès des étrangers aux droits et services publics de droit commun », le Défenseur des droits, M. Jacques Toubon, a présenté diverses observations et recommandations lors de son audition par la mission relative à la politique d'intégration. L'essentiel de cette audition est présenté dans l'avis publié ci-après. Déjà, dans son rapport sur les droits fondamentaux des étrangers de mai 2016, le Défenseur des droits formulait de nombreuses recommandations visant à réduire l'écart creusé entre les droits proclamés et les droits effectifs reconnus aux étrangers. Plus d'un an après la publication de ce dernier, le Défenseur des droits est régulièrement saisi et interpellé à propos des droits trop fragiles accordés aux étrangers, fragilité compromettant les perspectives d'intégration. C'est pourquoi le Défenseur des droits estime dans ce nouvel avis qu'il est, notamment, nécessaire de mieux accueillir les demandeurs d'asile dans le but de favoriser leur intégration. Ainsi, il conviendrait de s'assurer de la pleine effectivité du droit à des conditions matérielles décentes en respectant le délai légal d'enregistrement des demandes d'asile et en facilitant l'accès aux structures d'hébergement d'urgence pour ces mêmes demandeurs d'asile. Par ailleurs, le travail étant un important facteur d'intégration, le Défenseur des droits recommande de favoriser l'accès à l'emploi et à la formation professionnelle en soulignant que l'égal accès au marché national du travail pour les réfugiés doit être respecté. Enfin, il est rappelé dans cet avis que le droit à la scolarisation fait parti des douze principaux droits de l'enfant et qu'il convient donc de veiller à l'intégration des enfants étrangers par la scolarisation. En conclusion de cet avis, le Défenseur des droits rappelle que la question de l'immigration doit être
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CNCDH - Communiqué - Avis sur le projet de loi " Pour une immigration maîtris... - 0 views

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    A la veille de début de la discussion au Sénat sur le projet de loi « pour une immigration maîtrisée et un droit d'asile effectif », la Commission nationale consultative des droits de l'homme dénonce un texte à la fois inadapté au regard des objectifs poursuivis et dangereux au regard du respect des droits et des libertés fondamentales des personnes étrangères présentes sur le territoire français. "La France ne fait pas face à une crise de l'asile ni de l'immigration mais à une crise de ses politiques d'asile et d'immigration qui n'ont cessé de se complexifier depuis le début de années 80, au détriment du respect des droits et des libertés fondamentales de milliers de femmes, d'enfants et d'hommes, qui arrivent, le plus souvent démunis, en France métropolitaine et dans les Outre-mer, affirme Christine Lazerges, présidente de la CNCDH. Tout en voulant tranquilliser une partie de la population, le gouvernement a élaboré un texte inutile qui, bien loin de contribuer à une meilleure intégration, fragilise la cohésion nationale, et n'exprime en rien les valeurs essentielles de notre République." Par le présent avis sur le projet de loi « pour une immigration maîtrisée et un droit d'asile effectif », la CNCDH souhaite alerter le gouvernement sur un certain nombre de dispositions du projet de loi gravement attentatoires aux droits fondamentaux qu'elle a pour mission de protéger et promouvoir.. La CNCDH entend attirer l'attention du gouvernement d'une part sur la régression de l'effectivité du droit d'asile (I) et d'autre part sur l'altération des droits des étrangers (II). Elle formule 37 recommandations.
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CNCDH - Avis - Avis sur le projet de loi " Pour une immigration maîtrisée et ... - 0 views

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    A la veille de début de la discussion au Sénat sur le projet de loi « pour une immigration maîtrisée et un droit d'asile effectif », la Commission nationale consultative des droits de l'homme dénonce un texte à la fois inadapté au regard des objectifs poursuivis et dangereux au regard du respect des droits et des libertés fondamentales des personnes étrangères présentes sur le territoire français. "La France ne fait pas face à une crise de l'asile ni de l'immigration mais à une crise de ses politiques d'asile et d'immigration qui n'ont cessé de se complexifier depuis le début de années 80, au détriment du respect des droits et des libertés fondamentales de milliers de femmes, d'enfants et d'hommes, qui arrivent, le plus souvent démunis, en France métropolitaine et dans les Outre-mer, affirme Christine Lazerges, présidente de la CNCDH. Tout en voulant tranquilliser une partie de la population, le gouvernement a élaboré un texte inutile qui, bien loin de contribuer à une meilleure intégration, fragilise la cohésion nationale, et n'exprime en rien les valeurs essentielles de notre République." Par le présent avis sur le projet de loi « pour une immigration maîtrisée et un droit d'asile effectif », la CNCDH souhaite alerter le gouvernement sur un certain nombre de dispositions du projet de loi gravement attentatoires aux droits fondamentaux qu'elle a pour mission de protéger et promouvoir.. La CNCDH entend attirer l'attention du gouvernement d'une part sur la régression de l'effectivité du droit d'asile (I) et d'autre part sur l'altération des droits des étrangers (II). Elle formule 37 recommandations.
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Assemblée nationale - Rapport d'information sur la mise en oeuvre des conclus... - 0 views

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    Jeanine Dubié, députée (Parti radical) des Hautes-Pyrénées, et Arnaud Richard, député (UDI) des Yvelines, ont déposé devant le Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques (CEC) leur rapport d'information sur la mise en œuvre des conclusions de leur propre rapport d'information du 10 avril 2014 sur l'évaluation de la politique d'accueil( des demandeurs d'asile (voir notre article ci-contre du 16 avril 2014). Une amélioration et une simplification de la demande d'asile L'exercice est un peu particulier, puisque la quasi-totalité du rapport de 2014 était consacrée à la réforme à venir de l'asile, qui s'est concrétisée par la loi du 29 juillet 2015 relative à la réforme du droit d'asile (voir notre article ci-contre du 17 juillet 2015). Sur cet aspect, les observations du rapport de l'époque n'ont donc plus d'intérêt autre qu'historique. En outre, est intervenue entretemps une crise de l'asile d'une ampleur encore inconnue dans l'histoire récente de l'Europe. La rapport de suivi prend donc le parti de se pencher sur l'impact de cette crise et de la loi de 2015, plutôt que sur les conditions de mise en œuvre du précédent rapport. Sur ce point, il commence par dresser le constat de l'impact de la crise migratoire. Avec des conclusions déjà bien connues : une hausse de la pression en 2016, une demande d'asile à la frontière en forte baisse et une demande d'asile outre-mer "préoccupante". Il confirme également le caractère limité de la réinstallation des réfugiés, qui ne devrait pas dépasser 10.000 personnes. Sur la mise en œuvre de la loi du 29 juillet 2015, les rapporteurs constatent la simplification et l'amélioration de la demande d'asile. Le demandeur est dorénavant reçu dans un lieu unique par un nombre réduit d'interlocuteurs. Le satisfecit vaut aussi bien pour les guichets uniques d'accueil - qui ont désormais obligation d'enregistrer la demande d'asile en trois jours -, que pour les plateformes
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GRETA - 9e rapport général sur les activités du Groupe d'Experts sur la Lutte... - 0 views

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    Le nombre de personnes identifiées en Europe comme étant victimes de la traite des êtres humains a augmenté de près de moitié entre 2015 et 2018, selon le rapport annuel du Groupe d'experts du Conseil de l'Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains (GRETA). D'après les informations fournies par les autorités des 47 pays liés par la Convention anti-traite du Conseil de l'Europe, 15 310 personnes ont été identifiées comme victimes de la traite en 2018, contre 10 598 personnes en 2015. « Les méthodes utilisées pour compter les victimes de la traite varient d'un pays à l'autre, mais les données dont nous disposons font apparaître une augmentation considérable du nombre de personnes identifiées comme victimes de cet horrible crime », a déclaré le président du GRETA, Davor Derenčinović. « Compte tenu du caractère clandestin de la traite et du fait que, comme nous avons pu le constater, le processus d'identification présente des lacunes dans de nombreux pays, le nombre réel de victimes est probablement bien plus élevé. Il est essentiel que les autorités concernées intensifient leurs efforts pour combattre la traite et pour fournir aux victimes le soutien et l'assistance auxquels elles ont droit. » Le rapport publié aujourd'hui fait le point sur la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l'Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains (STCE n° 197) par les pays concernés, 12 ans après l'entrée en vigueur de la Convention, sur la base des rapports d'évaluation de deuxième cycle établis par le GRETA. Le rapport souligne que les deux plus grandes lacunes, dans la mise en œuvre de la Convention, concernent l'identification des enfants victimes de la traite et les mesures d'assistance fournies à ces enfants. Parmi les problèmes fréquents sont également mentionnés les insuffisances dans les mesures d'assistance aux victimes en général, le fait de ne pas accorder de délai
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Harris Interactive France | News - 0 views

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    "Depuis plus de vingt ans, La Lettre de la Citoyenneté publie une enquête barométrique pour suivre dans le temps le regard des Français concernant le droit de vote des étrangers résidant en France pour les élections locales et européennes. Dans son état actuel, la loi ouvre aux ressortissants de l'Union Européenne le droit de vote aux élections municipales et européennes se déroulant en France, mais cela ne concerne pas les résidents étrangers issus de pays n'appartenant pas à l'Union Européenne. La vague 2013 du baromètre avait été réalisée quelques heures après l'annonce par François Hollande de l'extension du droit de vote aux élections municipales et européennes à tous les étrangers résidant en France après les élections municipales de 2014, conformément à l'engagement pris par le candidat du Parti socialiste pendant la campagne de l'élection présidentielle de 2012. À l'inverse, ce sujet était moins présent dans l'agenda politique lors de réalisation de l'édition 2014 de l'enquête. En 2015, si ce sujet n'est plus évoqué directement par l'exécutif, les déplacements de populations vers l'Europe ont remis la question de la place de « l'étranger » en France au centre du débat public. Que retenir de cette enquête ? Une fois informé que les étrangers des pays de l'Union Européenne résidant en France ont le droit de vote aux élections municipales et européennes, un Français sur deux (50%) se déclare favorable à l'extension de ce droit aux étrangers non-membres de l'Union Européenne vivant dans le pays. Ce chiffre correspond à une hausse (+3 points) par rapport à la dernière mesure réalisée en 2014, elle-même en recul de 12 points par rapport au 59% de Français favorables en 2011 (soit la proportion la plus élevée recueillie depuis le début de ce baromètre en 1994). "
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Notre Europe - Des visages sur des clivages : les votes des parlementaires eu... - 0 views

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    "L'élection d'un nouveau Président du Parlement le mardi 17 janvier symbolise l'arrivée à mi-mandat des parlementaires élus en France et dans l'UE en mai 2014. C'est l'occasion pour l'Institut Jacques Delors, en partenariat avec le Mouvement Européen-France et sur la base de données VoteWatch, d'analyser à nouveau les votes exprimés par les élus français sur 20 enjeux emblématiques soumis à leur approbation (investiture de la Commission Juncker, TTIP, secret des affaires, Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes…). Ces fiches d'information permettent de mettre « des visages sur les clivages » politiques qui structurent la vie démocratique du Parlement européen, et qui ne sont pas mécaniquement figés par le clivage droite-gauche ou la nécessité de soutenir un gouvernement, comme au niveau national. Elles conduisent à constater l'existence de majorités politiques à géométrie variable, comme lors de la période 2009-2014, réparties en trois catégories principales : - Des « majorités de coalition » rassemblant les conservateurs, les sociaux-démocrates et les libéraux (qui votent la même chose dans 70% des cas), avec l'appoint ponctuel d'autres forces politiques, devenu de plus en plus nécessaire compte tenu de la plus faible importance numérique de ces trois groupes politiques (exemples des votes sur la répartition des réfugiés ou encore l'harmonisation des charges sociales et des salaires des travailleurs détachés…) - Des « majorités de confrontation » opposant les conservateurs aux sociaux-démocrates, avec l'appoint ponctuel des libéraux, des verts, de la gauche radicale ou des eurosceptiques (exemples des votes sur le renouvellement du glyphosate ou la possibilité pour les employeurs d'interdire les signes religieux au travail…) - Des « majorités de consensus » ralliant la quasi-totalité des élus français au Parlement européen, de Marine Le Pen à Jean-Luc Mé
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La Cimade - Actualités - Étrangers en prison. À l'ombre du droit. - 0 views

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    "Active en prison depuis plus de 30 ans, présente aujourd'hui dans 77 établissements pénitentiaires, La Cimade édite pour la première fois un rapport sur le sort réservé aux personnes étrangères incarcérées. La prison ne peut être un lieu de non-droit : toute personne détenue a des droits qui doivent être respectés indépendamment de sa nationalité. La loi pénitentiaire et la réforme pénale illustrent la prise de conscience de la nécessité de changer la prison aujourd'hui. Pour autant, ces lois ne s'appliquent pas aux personnes étrangères et rien n'est prévu pour leur prise en charge. Dans les prisons françaises environ 18% de la population carcérale est de nationalité étrangère. Les personnes étrangères font partie des personnes les plus démunies en prison, les plus isolées. Celles que l'on entend et que l'on voit le moins. En 2014, elles sont encore les victimes de la double peine, malgré la réforme de 2003 qui a simplement créé des catégories complexes et peu lisibles de protection contre cette peine qui ne concerne que les étrangers. Aux côtés des personnes étrangères incarcérées, les militants de La Cimade constatent au quotidien des dysfonctionnements importants en matière d'accès à l'information, de difficultés liées à la langue et d'accès effectif au droit. La Cimade publie un rapport afin d'alerter les pouvoirs publics et la société civile des dysfonctionnements et des discriminations subies par les personnes étrangères entre les murs de nos prisons. Cette publication présente des réalités vécues par des personnes étrangères « à l'ombre du droit » dans les établissements pénitentiaires. Elle rassemble, sous huit grandes thématiques, des analyses des pratiques administratives, mais également des propositions afin de mettre fin aux discriminations."
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Synopia - L'immigration en Europe : vers de nouvelles solidarités - 0 views

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    A quelques mois des élections européennes, la question de la gestion des flux migratoires ne manquera pas de se poser. Toutefois, il y a fort à parier que les débats autour de cette question cruciale pour l'avenir de l'Europe seront enflammés et risqueront de manquer l'objectif premier : trouver une solution commune et durable au défi des migrations de masse. Un changement de paradigme s'impose et exige, en premier lieu, de sortir du déni : quelle que soit l'évolution du phénomène migratoire, qui sera plus ou moins important selon les périodes et les contextes socio-politiques, il ne s'arrêtera pas. L'Europe représentera encore longtemps une terre d'accueil pour des personnes auxquelles leur pays d'origine ne propose aucun avenir et qui n'ont d'autre espoir que de fuir vers des terres supposées meilleures. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : le continent africain passera de 1,3 milliards d'habitants à 2 milliards en 2050, et 4 milliards en 2100. Par ailleurs, la législation qui encadre les mouvements migratoires est née dans une période où l'immigration recouvrait une toute autre réalité. Par exemple, les destinataires premiers du droit d'asile étaient surtout des opposants politiques originaires de pays de l'Est de l'Europe (en majorité des intellectuels comme Chagall, Ionesco, Cioran, Brancusi, Picasso, Kundera, etc.). Aujourd'hui, la nature de l'immigration a changé en profondeur et les législations nationales et européennes sont devenues, pour partie, obsolètes. Enfin, la création de l'espace Schengen et la disparition progressive des frontières à l'intérieur de l'Union européenne ont renforcé la nécessité de trouver des solutions communes à des problèmes transfrontaliers. Si l'UE est chargée par les traités de la gestion des flux migratoires (par exemple la protection des frontières extérieures ou l'administration des centres de premier accueil), la majeure partie des di
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IFOP - Les Français, le droit du sol et le regroupement familial - 0 views

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    Le raidissement de l'opinion à l'égard des questions identitaires et d'immigration, porté par l'actualité de l'été, se confirme au sujet de l'acquisition de la nationalité et du regroupement familial. Une majorité de Français (59%) se déclare aujourd'hui favorable à la suppression de l'acquisition automatique de la nationalité française pour les enfants nés en France de parents étrangers (pour ceux qui peuvent justifier de leur résidence en France pendant une période continue ou discontinue d'au moins 5 ans, depuis l'âge de 11 ans) et à l'instauration du « droit du sang ». Cette tendance s'est accentuée depuis avril dernier. A l'époque, 62% des sympathisants de droite (eux seuls étaient alors interrogés) se déclaraient en effet en faveur de cette mesure : ils sont aujourd'hui 73%. Dans le détail, l'adhésion à la suppression de cette acquisition « automatique » de la nationalité française est fortement corrélée à la proximité politique : de seulement 22% d'adhésion parmi les proches du Front de Gauche, ce taux devient majoritaire dans les rangs du Parti socialiste (52%) et nettement dominant à droite, chez les sympathisants Les Républicains (73%) et frontistes (75%). Aujourd'hui, 60% des Français se déclarent par ailleurs favorables à la suppression du regroupement familial (qui existe depuis 1976). Là encore, on observe que ce score a évolué au cours des derniers mois : seulement +1 point chez l'ensemble des Français, mais +5 chez les sympathisants du Front de Gauche (30%), +10 chez les proches du Parti Socialiste (46%) et +4 chez ceux des Républicains (77%). Chez les partisans du Front National, le taux d'adhésion à la suppression du regroupement familial mesuré en avril dernier était déjà très élevé (92%) et s'établit aujourd'hui à 89%
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Rapport 2013 sur les centres et locaux de rétention administrative - 0 views

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    Rapport commun Assfam, Forum Réfugiés, France terre d'asile, La Cimade et l'Ordre de Malte. La rétention administrative des étrangers en 2013 : À l'aube de la réforme, un état des lieux alarmant Le quatrième rapport commun aux cinq associations présentes en centre de rétention administrative constate la persistance d'atteintes graves aux droits fondamentaux des personnes retenues. En 2013, ce sont plus de 45 000 personnes qui ont été privées de liberté. Le nombre de retours forcés a également augmenté atteignant 44 458 personnes contre 38 652 en 2012. Le nombre de personnes éloignées via le dispositif d'aides au retour a quant à lui, fortement chuté. L'année 2013 marque aussi une augmentation du nombre d'enfants en rétention, essentiellement à Mayotte où 3 512 mineurs ont été enfermés contre 2 575 en 2012. Ce rapport révèle des pratiques absurdes qui ne servent pas les buts politiques affichés. Plus de 60% des personnes sont éloignées de force depuis la métropole dans un pays membre de l'Union européenne. Le record de l'enfermement de citoyens européens en rétention, Roumains pour la plupart, est battu en 2013. L'outre-mer concentre la moitié des éloignements, essentiellement de ressortissants de pays limitrophes. Cette politique est mise en œuvre au détriment d'un accès effectif à la justice pour les personnes éloignées qui sont privées du contrôle du juge judiciaire, dans une proportion de 54% en métropole et de 99% outre-mer. Sans examen des procédures par le juge, l'administration peut agir alors sans risquer d'être sanctionnée. Pourtant, lorsqu'elles ont la possibilité de défendre leurs droits, 27 % des personnes enfermées sont libérées par un juge, un chiffre qui démontre l'illégalité d'une grande partie des procédures.
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Colloque juridique sur la situation des Roms - Diocèse de Marseille - 0 views

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    "Les comportements discriminatoires et xénophobes à l'encontre des Roms, de la part des pouvoirs publics comme d'une partie de la population, se traduisent par des atteintes aux droits fondamentaux, généralisées et répétées. Par ailleurs, les tribunaux, sauf à de rares exceptions, rencontrent des difficultés à faire prévaloir, notamment, le droit à l'hébergement sur d'autres droits, particulièrement celui de propriété. Cela respecte-t-il les principes majeurs du Droit ?"
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Déçus de la dernière utopie - 0 views

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    "«L'Europe est la patrie des droits de l'homme, et quiconque met les pieds sur cette terre devrait pouvoir en faire l'expérience», a rappelé le Pape en accompagnant les réfugiés de Lesbos vers l'Italie. C'est une phrase qui fait réfléchir, car elle rappelle que l'Europe - patrie des droits de l'homme, matrice culturelle de la Déclaration signée dans le sillage des désastres de la Seconde guerre mondiale, document qui aurait dû mettre fin aux formes les plus féroces d'exploitation de l'homme par ses semblables - est bien loin de les respecter aujourd'hui. Avec cette phrase, François a touché le cœur du problème, il a mis le doigt dans la plaie: il semble que jamais les droits de l'homme n'aient été autant violés qu'en ce moment historique, dans chaque partie du globe."
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Témoignage Chrétien - La droite et le bouc émissaire commode de l'immigration - 0 views

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    "La droite dite « républicaine » s'essaie, paraît-il, comme l'avait fait la « nouvelle droite » des années 1970, à (re)lire Gramsci pour contester l'hégémonie intellectuelle de ­l'extrême droite. Elle ferait mieux de (re)lire René Girard : car c'est lui qui a, mieux que quiconque, dévoilé le mécanisme archaïque du bouc émissaire, qui permet à une communauté déchirée par le désir mimétique de se réconcilier en sacrifiant une victime chargée de tous les péchés."
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Le Nouvel Obs - Pierre-Edouard Stérin, saint patron des réacs : enquête sur l... - 0 views

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    "Le milliardaire, qui a fait fortune dans les coffrets cadeaux, incarne le nouveau visage de la droite ultralibérale et réactionnaire. A l'image d'un Vincent Bolloré, il prévoit d'investir une partie de sa richesse dans la promotion de ses idées. Objectif : faire triompher l'extrême droite à la présidentielle de 2027."
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Migrations : reconnaître "l'unité de notre famille humaine" | ZENIT - Le mond... - 0 views

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    "A propos du phénomène des migrations, le Saint-Siège appelle à reconnaître « l'unité de notre famille humaine ». Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les États, est en effet intervenu le 2 octobre à l'ONU à New York lors du « Débat général » à l'occasion du 70e anniversaire de l'Assemblée, sur le thème de « La route devant nous pour la paix, la sécurité et les droits humains ». « Le Saint-Siège lance un appel urgent aux États, a déclaré Mgr Gallagher, afin qu'ils dépassent toutes les formes d'intérêt personnel nationaliste et, par-dessus tout, qu'ils reconnaissent l'unité de notre famille humaine et qu'ils aient foi en la personne humaine. L'histoire lointaine et plus récente nous enseigne que les migrants, même dans les situations de déplacement les plus dramatiques, ont toujours apporté une contribution positive à leur pays d'accueil ; mais, plus important encore, ces migrants sont des femmes et des hommes qui, en vertu de leur humanité, possèdent erga omnes le droit universel à la vie et à la dignité. » Voici notre traduction de l'anglais de la première partie de l'intervention de Mgr Gallagher. Nous publions la seconde, demain, 8 octobre."
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IFOP - Les Français et l'accueil des migrants - 0 views

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    Quelques jours après la tentative d'attentat avortée à la Tour Eiffel (et avant l'attaque sur des militaires à Levallois-Perret), 61% des Français se déclarent opposés à l'accueil en France d'une partie des migrants arrivant en Europe. Le niveau d'opposition à l'accueil des migrants dans notre pays augmente ainsi de cinq points par rapport à juin dernier pour s'aligner sur celui mesuré après les attentats de novembre 2015 à Paris (62%) ou encore quelques semaines après l'attentat de Nice (62%), soit un indicateur supplémentaire de la corrélation faite au sein de l'opinion entre menace terroriste et problématiques migratoires. En matière politique, le clivage gauche-droite se révèle particulièrement opérant quant à l'accueil des migrants en France : les sympathisants de La France Insoumise (61%) et du Parti Socialiste (64%) se prononcent majoritaire pour l'accueil, alors que les proches des Républicains (78%) et surtout du Front National (96%) s'y déclarent massivement opposés. Au centre, les partisans de La République En Marche adoptent une position plus proche de la gauche, 57% d'entre eux se disant favorables à l'accueil des migrants en France.
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CEPII - Essor des partis d'extrême droite en Europe et immigration : un lien ... - 0 views

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    Au-delà de facteurs tels que la désindustrialisation, le commerce international ou le désenchantement démocratique, une série d'études récentes montre que l'immigration a contribué à la montée des partis d'extrême droite en Europe. Mais, à y regarder de plus près, il apparaît qu'en France l'effet de l'immigration sur la part des suffrages exprimés en faveur du Front national (rebaptisé Rassemblement national en 2018) est très sensible à l'origine et au niveau de diplôme de la population immigrée. Cela montre que l'intégration économique et sociale de cette population est essentielle pour contenir la formation du sentiment anti-immigrés, et qu'il importe de la préserver à l'heure où les conséquences économiques de la pandémie de Covid-19 pourraient renforcer la défiance et la xénophobie.
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L'Autriche durcit sa politique migratoire - Radio Vatican - 0 views

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    "C'est l'une des lois les plus drastiques en matière de droits d'asile en Europe. Le Parlement autrichien vient d'adopter un projet de loi qui prévoit la possibilité de décréter un "état d'urgence" migratoire supprimant quasiment le droit d'asile. Un texte adopté sur fond de montée de l'extrême droite dans le pays qui a accueilli 90 000 réfugiés en 2015. Il a déjà été critiqué par certains États, plusieurs ONG et une partie de l'opposition en Autriche, mais aussi l'Eglise locale."
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